Pour échapper aux taxes, il fut un temps, les gestionnaires de flottes et les entreprises privilégiaient le diesel. Le diesel étant devenu persona non grata depuis maintenant quelques années, les modèles hybrides rechargeables ont su séduire les professionnels grâce à leurs avantages fiscaux, obtenus via un processus d'homologation pour le moins étonnant quand on connaît, techniquement, comment fonctionne une voiture hybride rechargeable, et une législation étonnamment "souple" vis-à-vis de ce genre de véhicules.

Ainsi, on a pu voir arriver ces dernières années d'imposants SUV, parfois surpuissants avec de gros V8, complètement exonérés de malus grâce à sa batterie et son moteur électrique. Ces éléments sont évidemment importants puisqu'ils permettent à ces enclumes sur roues d'afficher des scores d'homologation CO₂ impossibles à obtenir avec la plus efficiente des motorisations thermiques du marché.

Les limites de la norme WLTP pour les voitures hybrides rechargeables

La norme WLTP, qui est entrée en vigueur en 2019 et qui a remplacé l'ancienne norme NEDC, est censée mieux refléter les conditions réelles d'utilisation d'une voiture. En ce qui concerne les modèles hybrides rechargeables, ceux-ci sont confrontés à quatre cycles de conduite différents à basse, moyenne, haute et très haute vitesse, d'abord avec la batterie complètement chargée, puis avec la batterie déchargée.

Mais, techniquement, la plupart de ces modèles gardent toujours une réserve d'électrons suffisante, même complètement déchargée, pour avoir au moins ne serait-ce qu'un appoint, notamment pour les phases d'accélérations.

De cette manière, la majorité des tests sont effectués en mode électrique avec zéro émission de gaz...Lire la suite sur Autoplus